vendredi 17 mars 2017

Club de thé cha jing: Les oolong Taiwanais


Samedi dernier, c'était la première séance du mois de mars et qui portait donc sur le thème des thés Oolongs.
Après avoir appréhendé la différence entre les oolongs à faible et forte oxydation (voir séance de février), nous avons proposé au club de découvrir le terroir Taïwanais.

Il paraissait alors évident de commencer par les fameux Gao shan, thés de hautes montagnes, si appréciés et réputés de cette archipel.

Et pour cela, nous avons choisit notre Lishan de l'hiver 2016.

Lishan hiver 2016
Les thés de hautes montagnes sont considérés comme tel dès lors qu'ils sont cultivés à une altitude de 1000 m est plus. Ce li shan est cultivé à 2100 m. Cette altitude très élevée ainsi que la manufacture très fine de ce thé font de lui un très grand gao shan, d'une profondeur et d'une fraîcheur remarquable.

benoit qui infuse pour la deuxième fois le lishan
Lorsque l'on infuse ce type de thé, l'étape de préparation (ou "rinçage") des feuilles n'est pas nécessaire. Il faut cependant compenser par un préchauffage efficace du gaiwan et une verse puissante. on allongera également le temps d'infusion.
Les membres du club quelque peu décontenancés par ce changement on connu des premières infusions difficiles mais le tout dans la bonne humeur, le principal !

Toutefois, l’intérêt de cette dégustation était surtout de comprendre la différence entre un bon thé et un GRAND thé. Dés la première gorgée, le thé emplit totalement le palais et la fausse nasal, procure une sensation de relâchement et englobe toute la bouche d'une sensation très douce, moelleuse, sucrée, et qui persiste pendant de longue minute. On ressent vraiment l'énergie du thé. Cette ampleur sensorielle dépasse la simple notion de goût et est la caractéristique fondamentale des très grands thés.

première tasse du Lishan, un régal !

Nous avons ensuite mis l'accent sur les oolongs à forte oxydation de Taïwan avec notre Oriental beauty de hsin chu de l'hiver 2016. Fortement oxydé, il est également non torréfié, et est donc un des rares oolongs à être produit de la sorte.

l'oriental beauty prêt à être infusé 

Pour l'infusé, nous avons conservé la même méthode que pour le gao shan mais avec moins de force et une première infusion plus courte. 
L'ensemble des participants ont été surprit par la force de l'ob. Avec ses notes de fruit rouges et de bonbon acidulé, il marque le palais et en prend très vite possession, laissant une couche onctueuse et fruité en bouche.
L’intérêt de cette OB réside dans sa non torréfaction car cela permet de mettre en avant l'influence de l'oxydation tout en se rendant compte de l’intérêt d'une torréfaction, même légère.

 
une couleur chaude et brillante pour la liqueur de l'oriental beauty
Enfin, nous avons inviter les membres du club déstabilisés par la force de l'ob à ré-infuser ce thé avec des paramètres plus standard afin d'adoucir les saveurs et de profiter de l’onctuosité de celui-ci.

Encore un bon moment passé avec ce club naissant et passionnant ! Pensez à nous accompagner grâce au programme du club en ligne et à nous contacter si vous avez des questions ou autres. 

bon thé et à bientôt !




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